Implantations sauvages de mobil-homes, de caravanes voire de containers en total illégalité sans réaction notable de la municipalité, tout le monde ne semble pas logé à la même enseigne en ce qui concerne les règles d’urbanisme à Mesquer.
Toute personne qui souhaite faire construire le constate : le respect des règles d’urbanisme est impératif. Nul n’aura un permis de construire sans les respecter. Et pourtant, sur les zones les plus protégées de Mesquer, les zones naturelles, nous avons recensé 75 parcelles aménagées pour l’occupation permanentes avec notamment 1 maison avec piscine, 28 mobil-homes, 21 bungalows et 17 caravanes. Y aurait-il deux poids deux mesures ?
Qui dit le règlement d’urbanisme pour les zones naturelles. Il précise que sont interdits « le camping et le caravanage sous quelque forme que ce soit, y compris l’ouverture ou l’extension de terrains aménagés pour le camping ou le stationnement de caravanes, ainsi que les aires naturelles de camping et les parcs résidentiels de loisirs, de même que l’implantation d’habitations légères de loisirs ».
La carte ci-après est le fruit d’une étude très documentée réalisé par un de nos adhérents, spécialiste de la cartographie.
En plus de l’atteinte aux sites naturels, la présence de l’habitat sur les zones naturelles pose un vrai problème sanitaire. Les feuillées sauvages contaminent les ruisseaux en automne et en hiver. La commune borde une zone conchylicole et régulièrement en hiver, l’abondance des eaux pluviales entraine une pollution du Traict c’est-à-dire des huitres.
Ce qui encore plus anormal, c’est que le camping Soir d’été, situé en bordure de marais ait posé une vingtaine de mobil-homes sur la zone naturelle et ceci sans aucune réaction, à notre connaissance, de la commune.
Certaines de ces implantations de mobil-homes sont très récentes et là encore en bordure de marais comme Chemin de la chambre ou encore dans le village du Lany. Pour ces dernières, nous avons demandé au Maire de faire respecter la loi qu’il a lui-même édicté dans son plan Local d’Urbanisme. A notre demande, un premier courrier de la mairie a été envoyé aux contrevenants et il est resté sans effet. En faisant intervenir notre avocat, nous avons fini par obtenir que soit dressé un Procès-Verbal par la police municipale. Celui-ci a été transmis à la gendarmerie mais à ce jour les mobil-homes sont toujours bien en place. Nous demandons donc au minimum que les caravanes ne restent que 3 mois, que les mobil-homes sauvages quittent les lieux en agissant en priorité sur les implantations qui date de moins de 5 ans.